top of page
Rechercher
kocat

Ces labels qui comptent ou qui ont compté (pour moi) : Alias records

Dernière mise à jour : 30 mai 2020


C'est mon copain Manu qui m'a fait découvrir Alias records, comme tant d'autres choses. C'était avec "Icky Mettle" des Archers Of Loaf.

En 95, soit deux ans après sa sortie, je crois de mémoire. Mais j'aurai bien l'occasion d'évoquer cette période, plus tard.


Alias records c'est un label qui a vu le jour à l'aube des années 90, en 1988, plus exactement, à San Francisco puis à Burbank en Californie. Après la découverte d'Archers of Loaf et de ce fabuleux premier album, j'ai voulu tout connaître du groupe. En 95, sortait justement le second album du groupe "Vee vee", et c'est à cette occasion que j'ai commencé "à creuser" ce label. J'ai été rapidement obsessionnel avec la musique (et peut être avec d'autres choses encore), il fallait quand je découvrais un artiste, un groupe, que j'approfondisse mes connaissances sur les labels qui les hébergeaient. C'était une obligation. Je me disais toujours "si sur ce label il y a Archers of Loaf, alors il doit forcément y avoir d'autres choses valables".

Fort de cet adage, j'ai toujours fonctionné de la sorte, attachant autant d'importance aux labels qu'à leurs artistes, et devinant peu à peu les esthétiques, et les lignes éditoriales des uns et des autres...

Archers of Loaf


Alias records était dédié à l'Indie Rock globalement pour faire court. Je n'ai jamais trop su qui était derrière Alias, humainement. Un certain Hanover-Jenkins semble en être à l'origine. Mais difficile d'être plus loquace, peu d'informations sur ce sujet...

A l'époque, où le net balbutiait, il n'y avait pas trente six manières de choper des disques, soit vous les trouviez chez un disquaire, soit à la fnac au rayon "import indie" par exemple. Ou alors vous aviez la chance de détenir une petite carte dans le disque que vous veniez d'acheter, faisant l'éloge d'autres références du label et permettant ainsi de commander directement chez eux et enfin il restait les mail-orders. Je ne trouvais pas toujours tout ce que je voulais à la fnac ou chez les disquaires, surtout des disques de chez Alias. Comme je l'expliquais plus haut, une fois la claque passée d'Archers of Loaf, j'ai voulu tout connaître du groupe, et ensuite du label. Enfin tout connaître, une bien prétentieuse idée, le catalogue était déjà assez conséquent.

Le deuxième groupe que je découvris du label, fût Hypnolovewheel. Manu, comme

pour Archers of loaf avec "Backwash", m'avait mis un titre tiré de leur album "Angel food" sur une cassette. Je crois que c'était leur tube "Here comes a headache". Une perle... Cette fois-ci c'était moins Lo-Fi qu'Archers, moins foutraque, plus Psyché, avec un côté Noisy Pop, voir Shoegazing : encore un groupe du label particulièrement excitant. Ce disque datait déjà de 1992, et ils en avaient 3 autres derrière eux au compteur (mais seulement un chez Alias). A noter aussi les morceaux "Home alone" ou "What's going on", sublimes...

Je comblais mon retard, j'achetais tout, jusqu'à "Altered States" et ses titres comme "Peace of mind" ou "I know"... Après ça je ne sais plus trop, ce qui est advenu... Peut être Yo la tengo et leur "May i sing with me" (d'ailleurs un des musiciens de Hypnolovewheel, David Ramirez jouera avec le bassiste de Yo La Tengo James McNews au sein de son projet Dump) et qu'ensuite je suivrai de près (avec toutes les sorties sur Matador). J'avais également découvert Small23 devenu plus tard Small. J'avais acheté sur Ajax records (fantastique mail-order et label de l'époque), leur dernier album en date "Silver Gleaming Death Machine", de 1995 et qui restera le dernier d'ailleurs. Je trouvais ça agréable, sans être transcendant. Une Power-Pop énergique, très "radio college". Au fil des écoutes je m'y suis attaché, et j'y ai trouvé plus de finesse que les premières écoutes ne le laissaient sous entendre, avec un côté brinquebalent et spontané très séduisant.

Small pour le coup était un pur produit de chez Alias, pratiquement toute la discographie y figurait dessus.

Un peu comme Knapsack, un autre groupe maison. En 1995 Alias records était drôlement actif. Le premier Knapsack sortait : "Silver sweepstakes"... Et ça sonnait très Small, avec un accens Punk plus prononcé... Et puis j'ai découvert d'autres groupes comme The Magniolas, The Sneetches, Les Picasso Trigger, Blithe et Barry Black le projet d'Eric Bachmann d'Archers of Loaf...

Tout n'était pas fantastique, mais dans l'ensemble c'était pas trop mal, avec quelques merveilles. Le label a officié jusqu'en 2000 environ puis s'est mis en sommeil jusqu'à une dernière salve, un dernier soubressault vers 2014/2015 avec un déménagement dans le Kentucky, et quelques sorties, rééditions...

Une partie du catalogue est passé pavillon Merge records (je pense aux rééds d'Archers of Loaf) et puis voilà, depuis plus rien...

Alias records est un label qui compte pour moi, dans mon cheminement et mon parcours musical, un lien étroit avec mon histoire, et cela me le rend d'autant plus attachant, une époque où j'avais soif de connaissances...



Hypnolovewheel

136 vues0 commentaire

Commentaires


Post: Blog2_Post
bottom of page