J'aurai voulu ĂȘtre rock-critic... (Episode 1)
- kocat
- 29 sept. 2021
- 10 min de lecture
DerniÚre mise à jour : 16 déc. 2021
C'est sans doute le privilĂšge de l'Ăąge que d'avoir un avis sur tout, mais surtout de prendre le temps de regarder dans le rĂ©troviseur. Jeune, j'avais deux rĂȘves, qui pour moi, pouvaient d'ailleurs ĂȘtre complĂ©mentaires : ĂȘtre disquaire et Ă©crire sur la musique.
J'ai fait les deux, finalement, avec plus ou moins de réussite, et de talent (je pense ici essentiellement à l'écriture et à toutes mes imperfections et manques).
C'est en découvrant sur Gonzai.com une série d'interviews consacrée à la thématique du "rock-critic", que l'idée me vint, peu à peu, de me pencher à mon tour, sur ce sujet : sans prétention, et avec humilité...
Sur Gonzai, je lis réguliÚrement des papiers qui ont finalement assez peu de lien avec la musique directement. Je ne lis jamais de chroniques, ou d'interviews, ou d'articles sur tel ou tel artistes.
Non je privilégie les papiers sur les "à cÎtés"... Gonzai est l'illustration parfaite de ce journalisme musical, finalement trÚs "parisien" (ça commence...), et ça me va bien, c'est ce que j'en attends. Pas plus, pas moins : les épanchements de son rédacteur principal "Bester" au menu, en consommation courante, au taf quand j'ai rien à foutre ou dans des lieux de glandes habituels...
J'ai découvert cette série d'entretiens, avec une sélection de "Rock-critics" et dans la foulée le livre d'Albert Potiron (chez "Gonzai média"...), dont sont tirés, je suppose ces extraits (je n'ai pas lu le livre).
Ici donc, est rĂ©unie, "la crĂšme de la crĂšme" des french "rock-critics" : Conte, Manoeuvre, Sabatier, Greib, Chapus, Frakas, Assayas, Ungemuth, Laurence Romance, Lelo Jimmy Batista, Olivier Lamm, un habile mĂ©lange de vieux et de moins vieux, mais pas de jeunes vraiment. Le "rock-critic" semble ĂȘtre le privilĂšge des gens "mĂ»rs" (entre 40 et 60 ans).
Pour tout avouer je me suis régalé à la lecture de ces interviews.. J'ai été ravi, par autant de bavardages, d'excÚs, de provocs, de questionnements, de ressentis et parfois de stupidités...
Certains m'ont insupporté comme Ungemuth (quand vous avez lu un entretien de Nicolas Ungemuth, ça vous passe l'envie d'en lire un second...), d'autres m'ont enthousiasmé comme Laurence Romance...
Mais l'essentiel n'est pas là ... Ce contenu m'a donné l'envie d'y aller de mon propre commentaire, et de partager mon avis (pour personne bien sur, tout le monde n'a pas la visibilité de Gonzaï) au sujet de la "presse musicale".
La presse musicale je la frĂ©quente depuis un bail, comme lecteur, au dĂ©but. D'abord (vers 1986) Best que je prĂ©fĂ©rais Ă l'autre Rock'n'Folk, question mise en page, et ligne Ă©ditoriale peut ĂȘtre. Moins Rock pur et dur, moins Rolling Stones, plus ouvert au final. Puis j'ai dĂ©couvert Ă mes 16 ans Les Inrocks, avec les numĂ©ros sur deux mois.

Je crois que pour mon premier, il y avait les Smiths en couv. Je l'avais chopĂ© Ă
Marcillac-Vallon oĂč j'Ă©tais en vacances. Un peu plus tard, on peut dire assez tardivement mĂȘme, aprĂšs mes 20 ans, il y a eu des fanzines, Ă la pelle, et Magic! en 95 (Magic mushroom un peu avant), Vibrations aussi.
Et puis d'autres trucs au hasard (Coda, L'Indic, Trax, Tsugi, Versus, Noise, Rock Sound...).
De tous ces titres, Magic! et ses premiers numéros, et Octopus en fanzine de luxe, restent pour moi les références. Cela me correspondait véritablement à l'époque.
Je n'ai jamais plus trouvĂ© depuis des supports qui collaient autant Ă ce que je pouvais ĂȘtre comme auditeur avec ma frĂ©nĂ©sie de consommation de la musique et ce dĂ©sir incommensurable de dĂ©couverte.

Au début quand je m'y suis mis, je ne saisissais pas tout. Bien sur les journalistes faisaient références réguliÚrement à des choses que je ne connaissais pas. Mais, qui plus est, parfois, leurs élucubrations et autres ressentis mettaient étrangers. J'arrivais quelque fois, à la fin d'une chronique de disque, sans en avoir compris véritablement le sens, et surtout avec l'impression de n'avoir rien appris, sur l'album en question.
Peu à peu, je me suis accoutumé aux convenances propres au genre, au vocabulaire (éponyme, opus, skeuds...), et aux styles de certains auteurs.
IndĂ©niablement, ceci m'a permis d'acquĂ©rir du savoir, peut ĂȘtre du coup un des objectifs les plus louable de cette presse (comme toutes les autres sans doute).
les Inrocks des dĂ©buts, Octopus et dans une moindre mesure Magic! avaient cette particularitĂ© d'ĂȘtre Ă la fois des mines d'informations, mais aussi de jouer un rĂŽle prescripteur indĂ©niable.
Mon appréciation de ces magazines était due à la convergence de leur ligne éditoriale, des sujets qu'ils traitaient et de "l'audiophile"(avec toute ma modestie) que je devenais.
Je n'ai plus retrouvé ça, jamais, dans toutes mes lectures suivantes.
Peut ĂȘtre parce que plus rien ne me parlait, plus rien ne me concernait vĂ©ritablement.
Tant et si bien que quelques années plus tard (vers 96 ou 97), je décidais avec mon ami Manu (immense puit de science et de connaissance musicale, dont j'ai évoqué l'existence dans d'autres textes), de mettre sur pied notre propre publication : @game.
Nous avons montĂ© en parallĂšle une association du mĂȘme nom.

Le projet pris la forme d'un petit fanzine au format A5 (avec un épisode carré sur le n°5 et 6), d'abord feuille de chou, puis s'étoffant au fil des mois.
Personnellement j'avais deux objectifs (mais je pense que Manu les partageait). Je voulais parler de ce que j'aimais (et que je trouvais assez peu relayé par les médias existants à l'époque), et donc du coup de sensibiliser de potentiels lecteurs à ce dont je parlais, l'occasion bien sur d'évoquer des sujets peu traités. Mais aussi l'opportunité (faute avouer à moitié pardonner) de choper du disque gratuitement.
C'Ă©tait une autre Ă©poque, oĂč la promotion se faisait encore de maniĂšre physique (internet n'en Ă©tait qu'Ă ses balbutiements) et de maniĂšre massive.
Avec Manu, nous étions complémentaires. Je m'occupais de la mise en forme du fanzine (Manu me soumettait également des visuels et des idées de mise en page). J'avais à l'époque un Mac IISI avec un écran 16 couleurs (qui tournait, format portrait ou paysage) et un disque dur de 32 MO. Je fonctionnais avec Quark XPress, un logiciel que j'avais appris à manipuler par ailleurs dans le cadre de mes activités professionnelles. J'avais également un petit scan manuel pour numériser des photos. Ma bécane n'était pas trÚs rapide, mais nous nous en contentions, nous ne connaissions pas mieux. Photoshop existait bien, mais l'ordi en question n'arrivait pas à le faire fonctionner. Rien qu'en l'installant, je n'avais plus d'espace... Notre publication était donc en noir et blanc. Cela me prenait beaucoup de temps et à chaque numéro, nous faisions en sorte de nous renouveler quelque peu.
Je rĂ©alisais ensuite des matrices pour Manu et moi mĂȘme, et chacun de notre cĂŽtĂ©, nous faisions des photocopies de l'ensemble, nous rĂ©alisions la reliure.
A ce propos, je ne sais pas comment Manu se dĂ©brouillait, moi je recherchais activement des boites qui faisait des photocopies Ă des prix compĂ©titifs et avec la meilleure qualitĂ© possible. Sur Toulouse, il y a des boites en pagaille, qui proposaient aux Ă©tudiants des tarifs intĂ©ressants, mais le rendu n'Ă©tait souvent pas au rdv. Alors je prĂ©fĂ©rais payer un peu plus cher. J'en ai passĂ© du temps Ă photocopier recto/verso. Tout Ă©tait dans la qualitĂ© des originaux, et surtout il fallait que je ne me plante pas dans l'ordre de montage. La une, avec la 4Ăšme de couv, ainsi de suite... C'Ă©tait un casse tĂȘte. Je me souviens de ces soirĂ©es Ă travailler avec acharnement sur cet ordi et Ă essayer de faire un beau fanzine dans une maison froide.

Ensuite il y avait la diffusion. Et ça c'Ă©tait encore une autre paire de manche. Manu Ă©tait du cĂŽtĂ© de Tours, il s'occupait de mĂ©moire d'en laisser sur Paris aussi et dans quelques autres villes, chez des disquaires principalement. J'en faisais de mĂȘme pour mon coin (Rodez, Toulouse, Albi, Montpellier...). Nous avions quelques dĂ©pĂŽts par-ci, par lĂ , et des abonnĂ©s... Diffuser n'Ă©tait pas chose aisĂ©e, et rĂ©cupĂ©rer l'argent des ventes non plus. C'Ă©tait le dĂ©but d'une activitĂ© financĂ©e principalement par notre argent personnel et cette habitude va durer longtemps pour moi.
Nous nous Ă©tions Ă©galement partagĂ©s les contacts, convenant ensemble, d'ĂȘtre les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s de ces labels et autres maisons de disques qui existaient alors. C'est ainsi que nous avons commencĂ© Ă nous crĂ©er nos propres rĂ©seaux, s'interdisant d'intervenir dans ceux de l'autre. J'Ă©tais ainsi en contact avec Tripsichord , Delabel, EastWest, Media7, BMG ou des labels indĂ©pendants et Manu avec Labels, Pias et bien d'autres, dont je ne me souviens plus. Les maisons de disques Ă©taient organisĂ©es avec un service "relations presse - promo". J'Ă©tais en contact avec des personnes dont le poste Ă©tait "chargĂ© de promo", souvent il s'agissait de stagiaires, qui restait en place plus ou moins longtemps. C'Ă©tait d'ailleurs toujours un peu frustrant. Nous mettions du temps Ă Ă©tablir des relations Ă©troites avec ces personnes et du jour au lendemain il fallait tout recommencer. Il fallait Ă nouveau parler de notre publication, de sa ligne Ă©ditoriale, de l' intĂ©rĂȘt Ă travailler ensemble et de convaincre Ă nouveau que notre support avait de l'audience (car tout Ă©tait conditionnĂ© à ça). Dans les maisons de disques, ces postes Ă©taient dans l'ensemble assez prĂ©caires, et j'ai pu me rendre compte de trĂšs prĂšs, combien ces structures de l'industrie musicale pouvaient ĂȘtre des chiens avec leurs collaborateurs. Pour les labels indĂ© c'Ă©tait plus simple, les gars Ă©taient en place, et souvent s'occupaient de tout (et j'ai bien connu ça). Quelques gros labels indĂ© (genre Too Pure, Sub Pop, K records, Thrill Jockey...) fonctionnaient sur le mĂȘme principe que les maisons de disques, et donc il y avait du turn-over. C'est ainsi que peu Ă peu, je fis de nombreuses connaissances, pas tant virtuelles que ça. En effet c'Ă©tait avant l'Internet Ă tout vent, et donc les choses se faisaient souvent par tĂ©lĂ©phone. Je me souviens d'avoir construit des relations parfois amicales avec certains d'entre eux, je pense Ă Eric de Tripsichord, Ă Arnaud chez Delabel, Ă Alex chez V2, Ă Laurent chez Ici d'ailleurs, et bien sur Ă StĂ©ph d'Orgasm records (mais lĂ c'est une plus longue histoire).

Au menu de notre fanzine, des interviews, des articles, des chroniques, des news. Manu et moi Ă©crivions de notre cĂŽtĂ© et puis nous Ă©laborions le contenu en fonction de nos envies respectives et de l'actualitĂ© du moment. A la clef, @game proposait un sommaire Ă©clectique, variĂ© (musiques Ă©lectroniques, expĂ©rimentales, hip-hop, indĂ©, Post-Rock...), dans des styles d'Ă©criture diffĂ©rents. Manu et moi mĂȘme nous nous complĂ©tions. Nous n'avions pas toujours les mĂȘmes intĂ©rĂȘts, mĂȘme si nous avions pas mal d'affinitĂ©s en commun et nous n'avions pas tout Ă fait la mĂȘme façon d'aborder les sujets. C'est je pense ce qui en faisait sa richesse et son originalitĂ©. Les services promo faisaient feu de tout bois et nous sollicitaient rĂ©guliĂšrement pour effectuer des interviews, et du coup induire quelque peu notre sommaire. C'est lĂ que je me suis rendu compte de leur force et leur calcul un peu pernicieux. Le danger Ă©tait de ne pas tomber dans le publi-reportage. Certains service de presse Ă©taient insistants. NĂ©anmoins j'ai le souvenir de quelques beaux moments, notamment les interviews de Mark Nelson de Labradford et de David Berman de Silver Jews.
Il fallait voir le tableau. Je devais tĂ©lĂ©phoner Ă une certaine heure, et lĂ on me filait l'artiste, qui se prĂȘtait Ă une sĂ©quence de promo forcenĂ©e, avec l'enchainement des entretiens avec des mĂ©dias diffĂ©rents. Moi de mon cĂŽtĂ© je mettais le hautparleur du tĂ©lĂ©phone Ă fond et j'enregistrais l'interview sur cassette. J'avais au prĂ©alable installĂ© ma chaine avec un micro. Quel bricolage. Je faisais appel Ă un copain pour s'entretenir avec le musicien. Mon niveau d'anglais Ă©tant minable, cela Ă©tait plus convenable. Mon copain (Olivier) me faisait ça bĂ©nĂ©volement, et il posait toutes les questions que j'avais prĂ©alablement prĂ©parĂ©. Parfois ce n'Ă©tait pas Ă©vident notamment dans l'interaction (pour rebondir sur des trucs). Mais au final on se dĂ©brouillait. J'avais eu une premiĂšre expĂ©rience, avant de faire appel Ă mon pote, avec une femme amĂ©ricaine, qui habitait dans mon coin, qui n'avait pas saisi notre cĂŽtĂ© "amateur" et qui aprĂšs l'entretien (je crois que c'Ă©tait avec l'obscur Johnny L, un mec qui faisait de la Drum'n'bass) m'avait demandĂ© des fortunes...
Les mecs de ces services de presse hallucinaient souvent sur ma situation. Un pauvre gars totalement perdu dans le trou du cul de la France, qui faisait un fanzine un peu pointu, les surprenaient grandement. A l'époque il n'y avait pas encore le musée Soulages (ah ah), et Rodez paraissaient une ville bien lointaine, avec son lot de bouseux et de ploucs... Tous ces gars étaient souvent sur Paris, et il faut bien le dire, pour eux en dehors de la capitale, il n'y avait pas grand chose. Il me fallait du coup déployer une énergie et un enthousiasme sans limite, pour paraßtre crédible.
Malgré tout, au fil des années, nous réussßmes à construire un réseau auprÚs d'activistes dans la musique (labels, maison de disque, chargé de promo, artistes)...
J'ai commencé peu à peu à comprendre et discerner les connivences entre la presse et les différents acteurs de la filiÚre.
Les enjeux Ă©taient pour nous assez limitĂ©s, bien entendu. Notre fanzine n'avait pas la mĂȘme visibilitĂ© que des magazines de kiosque, et le mĂȘme "taux de pĂ©nĂ©tration". Du coup la pression Ă©tait moindre. Mais nĂ©anmoins nous avions bien sentis que pour recevoir des disques il fallait tout de mĂȘme tenir la route, et donc ĂȘtre lu (aprĂšs tout assez logique). Au bout de quelques numĂ©ros, nous proposĂąmes notre 4Ăšme de couv comme espace publicitaire. Nous avions eu cette idĂ©e pour financer un peu l'impression du fanzine, qui commençait Ă reprĂ©senter un certain coĂ»t. Et lĂ nous avons commencer Ă jouer avec le feu et mesurer pleinement ce que veut dire l'indĂ©pendance...
Prendre de la pub, pourquoi pas, mais les maisons de disque ont commencĂ© Ă demander davantage d'informations sur notre publication, des chiffres. Je me souviens d'avoir argumenter sĂ©vĂšre auprĂšs de Labels (qui n'existe plus), pour que Mute (label distribuĂ© par leur soin) prennent un espace. Il s'agissait d'un pauvre quart de page, et je ne me souviens plus du tarif que nous avions proposĂ©. Peut ĂȘtre 200 Frs, pour deux ou trois numĂ©ros. Mais quelle dĂ©bauche d'Ă©nergie cela avait dĂ» me demander. Je crois que j'avais vu ça directement avec Emmanuel P de chez Labels... Il fallait rendre un peu plus de compte. J'avais sollicitĂ© Gasoline records un disquaire de Toulouse, le gars Ă©tait sympa et son fond correspondait pleinement Ă notre fanzine, il le distribuait d'ailleurs. Lui avait Ă©tĂ© moins regardant bien sur... Manu avait vendu je crois un espace Ă un disquaire sur Tours. On proposait Ă©galement des cadeaux contre des abonnements. Et la aussi il fallait se justifier.
Parfois les chargés de promotion tentaient de placer un de leurs poulains en pÎle position. J'eus gentiment à subir quelquefois "pressions", notamment si je souhaitais poursuivre une collaboration "fructueuse"...
Durant cette pĂ©riode nous eĂ»mes l'opportunitĂ© d'Ă©crire pour L'Indic, un magazine de kiosque qui une fois n'est pas coutume Ă©tait Ă©ditĂ© en province, Ă Nancy. Je ne sais pas comment ça s'Ă©tait produit, comment le lien s'Ă©tait effectuĂ©... Le rĂ©dac en chef GĂ©rald nous avait contactĂ© pour collaborer Ă un dossier sur Chicago et sa nĂ©buleuse. On me chargea de faire un papier sur For Carnation, je ne sais plus Manu sur quoi il avait dĂ» plancher (Kranky peut ĂȘtre...?). Il y avait une interview de John McEntire de Tortoise. J'avais aussi pondu deux ou trois chroniques sur des disques de Drum'n'bass, des compiles de chez Media7. Je n'Ă©tais pas Ă l'aise avec la formule. Outre sans doute mes lourdeurs de style, il fallait en plus que je respecte un nombre de signes prĂ©cis, chose qui ne m'Ă©tait pas aisĂ©e. Cette collaboration ne dura pas, puisque ce fĂ»t le dernier numĂ©ro du magazine. J'ose espĂ©rer que je ne fus pas Ă l'origine de leur cessation d'activitĂ©...


En 1999, je passais de l'autre cÎté du miroir... En effet je structurais mon propre label (un bien grand mot) : arbouse recordings...
La suite au prochain épisode...
